Je ne peux pas résister à la visite d'une grotte. Mais les vraies, les humides, les froides...
C'est pour cette raison que j'avais toujours remis à plus tard, la visite de Lascaux 2. J'étais très dubitatif quant au projet, réticent à l'idée de devoir admirer un fac-similé. J'avais tort! L'émotion est forte, le résultat superbe.
On est ému. Et l'on se surprend à parler à voix basse comme dans une église.
Voilà ce que j'ai vu et cru en déduire.
D'abord, il y a cette voûte, blanche, sur les rochers qui de part en part, la soutiennent. Après ma visite de l'été dernier, j'admets avoir eu tort. Je n'ai jamais connu les angoisses de la „feuille blanche“, c'est sans doute même le contraire. Le blanc agit souvent comme un stimulus... Les techniques de métier y semblent très larges et bien fonctionnelles : peinture au doigt, au pinceau, système de caches, de projections. Mais aussi, (on l'oublie, car les „editions d'arts“ne le montrent jamais!), des grattages, des taches, des tracés, des prjection de boules d'argiles... Nos ancêtres, en plus dêtre 100% des artistes, se sont vraisemblablement bien amusés !
Les questions de datation sont très suspectes, car on ne peut utiliser le fameux carbone 14 pour dater ces peintures faites á l'oxyde de manganése. C'est donc une datation indirecte, par des restes organiques retrouvés dans la grotte comme un bois de rennes et différents mobiliers...
Mais bon, comme les grottes ont été habité par nos ancêtres pendant des milliers d'années, la datation précise est impossible.
Ces grottes peintes ont été conservées par des évènements géologiques brutaux ( éboulements, montée des eaux) qui en ont fermé l'accès. Il n'est pas impossible qu'un art pariétal disparu ait été antérieur. Toujours est-il que de toutes les entreprises pour laisser une trace , preuve est faite que la PEINTURE SUR PIERRE est la plus efficace pour transmettre une information humaine. (Hormis celle qui consiste à faire des enfants, et le bien autour de soi 😉
Et n#oublions pas que la grotte, c'est aussi par ailleurs ce qui a sauvé l'homme des rigueurs de l'hiver aux temps jadis. C'était alors le bien le plus précieux, car une question de vie ou de mort. De là nous vient certainement notre attachement à la propriété, ce sentiment de sécurité que procure d'avoir un toit à soi.
À suivre...